Unlikely Entropy

Saturday, November 26, 2005

Dead Poet Society Made Me Do It.

"God help me", he said, "Carpe Diem".
And kissed the passed out forbidance herself.

Nuwanda stirring; folklore ungraved.

"What's the dead poet society?", he said, "I want names."
And rolled on; snap, snap.

Keating came by, dimmed the fire, to a softly roar.

"She's also in London", he said, "makes it a little difficult."
And he sipped a draught of steaming tea.

And then the sound went away...

And I could only hear the whisper of my stumbling imagination gritting "Carpe Diem, son, Seize the day."

Friday, November 25, 2005

Buy nothing day et jour de la folie.

On fête l'alignement des planètes et le passage des comètes. Nous le remarquons et en faisons des jours historiques. Aujourd'hui, le passage et l'alignement d'événements aura passé à l'histoire, comme à chaque année. Buy Nothing Day (Journée Sans Achat) et l'ouverture des ventes de la saison de Noël. Ironie, malheur, opposition flagrante, me direz-vous? Certes...

Je me suis donc retrouvé en pleine dissonance cognitive plus tôt, alors que je me laissait prendre à écouter les nouvelles américaines. Un annonceur visiblement capitaliste dans le coeur, étalant l'activisme d'individus et de marchants partout dans le monde, avec un petit ton condescendant témoignant de la moquerie qui l'animait. Cafés étudiants, librairies, cafés équitables, magasins en tout genre, fermés pour supporter Buy Nothing Day. "Pauvres ignorants, niais et sans impact." Semblait dire ce petit chien à la cravate/laisse bien pressée et au costume/uniforme sans attrait.

Puis, comme par magie, ma légère frustration se trouva transformée en hilarité mêlée de pitié quand les images de la manchette suivante furent présentées. Alors que les portes d'un Walmart du Wisconsin étaient ouvertes par un préposé, non, un associés, dis-je, un flot miasmatique de bêtes sauvages se sont ruées pour se faire voler leur argent, se battre pour des laptops cheaps, et frapper quiquonc passe devant eux dans la ligne. Au ralenti, on aurait crû voir la charge d'une meute de véritable orignaux épormiables. Le comble de ma stupeur et de la risibilité de ces images se fit apparent losqu'une femme effarée culbuta de toute son obésité McDonaldienne jusqu'à en perdre sa perruque. Elle s'efforça tant qu'elle put de replacer le peu de dignité qu'il lui restait sur une sphêre qu'elle n'utilisait visiblement plus depuis quelque temps, sous le piétinement incessant du troupeau sans nom ni visage du peuple américain plus que moyen; aglutinement rituel d'âmes en peine de n'être pas ce qu'on leur dit d'être.

J'essuie le restant de larmes de rire qui me brouillent la vision, alors que les anchorman et woman s'échangent quelques paroles qui semblent démontrer au moins une bribe de condamnation, me donnant un peu envie de croire qu'ils ne sont pas si épais qu'ils en ont l'air. Mais ce petit regain de confiance fut définitivement détruit par leur annonce du prochain sujet, qui était à peu près comme suit: "Have ever thought you could loose some of the flab under your arms? Well, we now have a new surgical way to get rid of it!", avec un sourir d'une fierté immuable...

Alors voici, en cette journée de fou, certains gens se privent pour démontrer au régime draconien du marketing que ce sont nous et non eux, qui avont le gros bout du bâton, alors que d'autres font la corrida consommatrice jusqu'au sang pour démontrer l'exact contraire.

À laquelle de ces ligues vous inscrirez-vous, chers lecteurs?

Pour plus d'information sur Buy Nothing Day: http://www.adbusters.org/metas/eco/bnd/

Monday, November 21, 2005

J'offre du silence.

Ok, la rêgles de l'offre et de la demande s'applique partout, mettons... En gros, plus y'a de demande, et moins d'offre, plus le stock vaut cher. Simple comme bonjour.

Alors voici: je fait pour une période indéfinie un voeu de silence.

Mais attention, c'est sélectif et conditionnel.

Je m'explique. Comme le voeu de silence est très incompatible avec la vie de cacasseux que l'on mène, j'ai dû mettre un peu d'eau dans mon vin. Faut vivre, quand même. J'ai donc crû bon d'appliquer certaines rêgles et de me laisser certaines libertés.

Règles

1* Le but premier est de diminuer le gaspillage de mots. Donc, plus de jacassage pour ne rien dire, plus de banalités, plus de commentaires sans but.

2* Chaque mot doit être pesé et sous-pesé. Une attention particulière doit être portée aux opinions, le but secondaire étant d'enrayer le macabre et méprisable jeux des opinions faciles, du chialage et des condamnations.

Libertés

1* Permis de parler pour des choses utilitaires obligatoires, comme demander des choses, répondre au téléphone, donner de la politesse aux pauvres gens qui ignorent ma nouvelle résolution ou expliquer la situation dans laquelle je me suis foutu. Cependant, s'il m'est possible d'éviter ces contacts verbaux en faisant appel à un autre moyens, comme la gesticulation ou les signaux de fumée, ben, go champion!

2* Je suis conscient que certaines discussions ont changé ma vie, et donc, qu'il serait assez insignifiant d'en manquer une. Je me donne donc la liberté de faire des trèves pour approfondir ce qui aurait la possibilité de faire grandir quelqun, incluant moi. Y'a des limites au zèle, quand-même. C'est un jeu, pas une religion! Je suis flexible, moi, monsieur le pontif...

3* Tout cas spécial, jugé par moi comme étant valable. Je ne commencerai pas à vous énumérer toutes les situations où j'aurai de la jasette. Personne ne veut savoir si j'ai le droit ou non de placoter après l'orgasme. En fait, personne ne veux m'entendre parler d'orgasme, mais bon.. trop tard.

Règle Spéciale

1* Une des principaux buts de cet exercise est de créer en moi un besoin d'expression assez incomfortable pour me libérer le nerf littéraire et critique ici, dans mon petit espace à moi, sous les yeux avides de mes 2-3 lecteurs. C'est ce qu'on appel un auto-coup-de-botte-dans-le-cul.

Alors, que pouvez vous faire, cher lecteur, pour me rejoindre, déclancher une jasette avec moi? Ben, commencez par ne pas commencer par "allo, comment ca va?" Cela vous vaudra une petite main qui vous pointe vers cette entrée de blog. Surprenez-moi, soyez aguichant, joueur, passioné, interressant; piquez ma curiosité, faites-moi chavirer! "Que fout-je" ne me dit plus rien! Voilà!

Bon silence!
Manu, aka Entropy

Sunday, November 20, 2005

Poetically lit encounter.

Peculiar actions, done in an utmost childish desire;
things of fragile consequences.

Dangling sprites of diluted sins,
Cling clang; tempting melody.
                     Kiss.

Juggling with bubbles filled to a stretch,
With chocolate pop. Fizz. Pop.
                     Wet

Deciding to just decide and to become undone, as I shed a little light on this backlit angel sleeping by. ^i^

Tuesday, November 08, 2005

Unlikely Start

First post.
Telegraphic.
Play on words expected.
I recall...  ?

Sad gil in the snow blanket keeping me warm.

Watch out, this brain may contain traces of nuts.

Is it possible to californicate in Azerbaijan?

This lamp makes me dizzy, as my eyes cross and copulate.

11 degrees of absurdity, in motion.

                                                                                     Stop.
Nanou-nanou for a koala.

This penny has been nudged way over the edge...

       It lies suspended.

                                                                   In mid-air
conditioning.